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OFFRE D'EMPLOI
"Responsable de projet Protection de l’enfance en contexte d’urgence "



Information clé

Pays : République Centrafricaine - Poste basé à Birao

Durée : 2 mois – renouvelable (attente de financements)

Prise de poste : Juin 2023

Conditions d 'engagement : Contrat salarié, salaire mensuel brut de 1900€ à 2600€ selon expérience, per diem mensuel 580 €, couverture médicale à 100% + assurance rapatriement + prévoyance, prise en charge du logement et du transport international et local dans le cadre de la mission, repos tous les 3 mois.

Ce poste n'est pas ouvert à un départ en famille

TGH fait le choix d’une politique de rémunération volontairement simple et transparente, accessible sur notre site www.trianglegh.org .
Les niveaux de salaires annoncés dans nos offres de poste sont ainsi fixés dans le cadre de la grille de salaire et ne sont pas ouverts à la négociation.

Plus d'information sur www.trianglegh.org , rubrique "Recrutement".

TGH se réserve le droit de mettre fin au processus de recrutement dès qu’un candidat est positionné

Présentation de Triangle Génération Humanitaire

"Acteur d'une solidarité durable et partagée"

Créée en 1994, Triangle Génération Humanitaire, association française de solidarité internationale basée à Lyon, élabore et met en œuvre des programmes d'urgence, de réhabilitation et de développement dans les domaines de l'eau, de l'hygiène et de l'assainissement, du génie civil, de la sécurité alimentaire et du développement rural, du socio-éducatif et du psychosocial. TGH travaille actuellement dans 10 pays d’Afrique, d’Asie, d’Europe et du Moyen-Orient.

Contexte

Considérée comme l’un des pays les plus pauvres au monde, la République centrafricaine (RCA) connait une crise humanitaire depuis de longues années. Cette situation est en partie la cause, mais aussi la conséquence, de la faiblesse de l’Etat et de l’instabilité politique chronique, souvent à base ethnique, qui secouent régulièrement le pays. Depuis mars 2013, les changements de régimes qui se sont succédés ont contribué à une escalade des violences intercommunautaires en RCA, multipliant les violations des droits de l'homme, les déplacements massifs de population, la destruction de biens et la perte des moyens de subsistance pour la population. A cet égard, le Comité permanent inter-organisations hisse la crise centrafricaine au niveau 3 de l’urgence humanitaire, ce dernier étant le plus élevé.
En 2020, 57% de la population de la RCA était en besoin aigu d’assistance humanitaire. Les besoins prioritaires regroupent l’alimentation, les soins de santé, l'eau, l'assainissement et l'hygiène, les abris mais également les articles ménagers de première nécessité. Dès mars 2020, la pandémie de COVID-19 est apparue en RCA, exacerbant les vulnérabilités des populations. Si les besoins humanitaires augmentent, les affrontements réguliers rendent difficile l’accès aux populations dans le besoin et donc le travail des organisations humanitaires sur place. Le bilan humanitaire reste préoccupant, avec environ 400 000 personnes déplacées internes et 473 400 réfugiés centrafricains dans les pays voisins (Cameroun, Congo, Tchad, RDC) depuis décembre 2013.
Les élections présidentielles de décembre 2020 se sont tenues dans un climat de troubles qui persiste encore aujourd’hui.  Le président sortant Faustin-Archange Touadéra a été réélu au pouvoir.

Le Soudan, vaste pays d'Afrique de l'Est connaît depuis le 19 avril 2023 de forts affrontements entre des membres de l'armée et des milices paramilitaires connues sous le nom de Forces de soutien rapide (RSF).
Les combats débutés le 15 avril 2023 ont déjà contraint à l’exil de plus de 330 000 personnes à l’intérieur du Soudan. En outre, plus de 100 000 réfugiés et rapatriés ont quitté le Soudan. Les mouvements transfrontaliers les plus importants sont les réfugiés soudanais arrivant au Tchad et en Égypte, et les Sud-Soudanais retournent au Soudan du Sud : plus de 30 000 nouveaux arrivants au Tchad, 30 000 au Soudan du Sud, 47 000 Soudanais en Égypte et environ 10 000 nouveaux arrivants en RCA ainsi que 11 000 en Ethiopie.

Spécifiquement en RCA, selon le dernier décompte réalisé par le HCR, on dénombre 6 328 nouveaux demandeurs d’asile soudanais dont 98% de femmes et d’enfants ainsi que 3 397 rapatriés centrafricains dont 87% de femmes et d’enfants (9 725 individus). Depuis le 27 avril 2023, ces populations se sont installées dans des campements spontanés à Am-Dafock en Centrafrique, localité située sur la frontière Soudan/RCA, dans la préfecture de la Vakaga. La dynamique des nouvelles arrivées s’est stabilisée, on note des mouvements pendulaires même si les premières interventions humanitaires pourraient influencer les déplacements de population.
Actuellement, les besoins les plus pressants sont notamment les abris d’urgence, les vivres, l’eau potable, les latrines et la protection. Une aide d’urgence doit être délivrée.

Présentation de la mission

TGH a débuté son action en RCA en 2007 pour soutenir les réfugiés du Darfour, dans la préfecture de la Vakaga. Aujourd’hui, l’association intervient en Vakaga dans les secteurs de la sécurité alimentaire, de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement, ainsi que de l’éducation. Les projets qu’elle met en œuvre dans la préfecture sont notamment financés par l’Agence Française de Développement et par le Fonds Humanitaire.

A Bangui, où le phénomène des enfants des rues connait une progression alarmante, les services de l’antenne mobile mis en place depuis 2014 par TGH garantissent aux enfants un accès à des services socio-éducatifs et médicaux de base et participent au processus de réunification familiale et de placement en famille d’accueil.

La mission globalement est financée à hauteur de 3,5 millions d’euros par différents bailleurs de fonds, dont les principaux sont le FH, l’AFD et l’UNICEF.

L’équipe actuelle est composée de 18 personnels expatriés et d’environ 110 personnels nationaux, répartis sur les différentes bases opérationnelles de Bangui, Berberati et Birao.

Présentation du projet

Pour répondre aux besoins urgents des populations déplacées (demandeurs d’asiles et retournés), en partenariat avec UNICEF, TGH propose une réponse multisectorielle d’urgence, basée sur ses domaines d’expertise : subvenir aux besoins immédiats en Eau, Hygiène et Assainissement (EHA) et en Protection de l’Enfance (PE). La réponse est calibrée pour répondre pendant 2 mois aux besoins de 10 000 personnes vivant en situation de camp, mais devra être adaptée et flexible selon l’évolution du contexte et de la situation (décision/lieu de relocalisation, nouvelles arrivées en masse, etc.), et selon une possible extension de la réponse.

En protection de l’enfance, TGH prévoit de mettre en place 3 Espaces Amis des Enfants afin de fournir des espaces récréatifs et sécurisés aux enfants (qui représentent actuellement près de 62% de la population déplacée). A travers ces 3 EAE, TGH propose :

Poste

Le/la Responsable de projet Education travaillera en binôme avec le/la Responsable de projet EHA chargé.e des aspects Eau et Assainissement du programme.

Le/la Responsable de projet protection est placé(e) sous la responsabilité de la Coordinatrice terrain et travaille en collaboration avec le responsable de la cellule technique Protection/Education, basé au siège.

Il/elle est basé à Birao pour la mise en place, le suivi et l’évaluation des projets. Il/elle supervise l'équipe dédiée aux activités protection. Il/elle assure la supervision et la gestion des activités liées à la protection au sein du programme, à travers la mise en œuvre et le monitoring des activités, la logistique et l’administration liés aux projets, et la gestion des équipes.
Ce projet est un projet de lancement d’activités Protection de l’enfance en contexte d’urgence, il nécessite une grande capacité d’adaptation et de flexibilité, mais aussi une importante proactivité et réactivité pour lancer les EAE. Le/la CdP devra assumer les responsabilités suivantes :

Gestion de projet

Gestion des équipes

Gestion logistique et administrative

Participation à la coordination de la mission

Reporting / monitoring

Sécurité

Ces responsabilités pourront être revues en fonction des évolutions des besoins sur le terrain.

Conditions de sécurité, de travail, et de vie

Le contexte sécuritaire impose le respect de règles de sécurité (couvre-feu, suivi des mouvements, etc.). Les déplacements sur le terrain en dehors des villes principales sont possibles mais nécessitent une analyse préalable. Les déplacements en ville ne sont en général pas sujets à restriction, sauf tension en ville. TGH est un acteur humanitaire connu et apprécié dans la zone.
A Bangui, les expatriés disposent de chambres individuelles dans deux maisons partagées situées sur une concession où se trouve également le bureau. Une connexion wifi est disponible sur toute la base.
Sur Birao, TGH dispose d’une concession bureau-base de vie sécurisée. Une chambre sera disponible). L’électricité est fournie par un générateur qui ne fonctionne que quelques heures par jour ; la connexion internet est dépendante du fonctionnement du générateur.

Un retour régulier sur Bangui permet aux expatriés de se reposer et de profiter de certains loisirs disponibles sur Bangui.

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