Bénéficiaires
374 770 directs
Période
10/07/2025 >09/07/2026
Budget global
1 000 000 €

Eau, hygiène et assainissement (EHA)
Financement


Détails du programme
La crise humanitaire au Yémen reste l’une des plus graves au monde, alimentée par le conflit persistant, les déplacements massifs et une malnutrition extrême, aggravée par la dégradation des infrastructures de santé ainsi que d’eau, d’hygiène et d’assainissement (EHA). Les flambées de choléra, l’insécurité alimentaire touchant 49 % de la population selon le Plan de Réponse Humanitaire 2025 (dont 22 % de femmes, 55 % d’enfants et 15 % de personnes en situation de handicap), et le manque d’eau potable aggravent encore la crise. Plus de 15,2 millions de personnes n’ont pas accès aux services EHA essentiels (HNRP 2025), tandis que les infrastructures de santé limitées et la vulnérabilité climatique augmentent le risque de maladies hydriques.
En 2025, environ 19,5 millions de personnes à travers le Yémen avaient besoin d’aide humanitaire et de services de protection, soit 1,3 million de plus que l’année précédente (HNRP 2025).
Le projet s’inscrit dans une vision à long terme du lien entre l’urgence, la réhabilitation et le développement. En coordonnant leurs activités, Triangle Génération Humanitaire (TGH) et Première Urgence Internationale (PUI) répondent aux besoins urgents en matière d’EHA, de santé et de nutrition, tout en posant les bases de la résilience et du relèvement à long terme des communautés ciblées. Triangle Génération Humanitaire (TGH) creuse de nouveaux puits pour garantir un accès immédiat à l’eau potable et réhabilite les systèmes d’approvisionnement en eau ainsi que les sanitaires dans les écoles.
Le résultat attendu est une réduction du risque de maladies hydriques et une amélioration de l’accès à l’école pour les filles. Pour sa part, Première Urgence Internationale (PUI) étend les programmes de nutrition dans les zones difficiles d’accès et soutient les centres de nutrition thérapeutique afin d’améliorer l’accès aux soins vitaux pour les jeunes enfants ainsi que les femmes enceintes ou allaitantes. À plus large échelle, ce projet pourra toucher indirectement plus de 700 000 personnes.